Parlez-nous de votre formation d’infirmière
Notre formation dure 3 ans. Elle alterne périodes de stages et périodes théoriques. On y aborde diverses unités d’enseignement telles que la pharmacologie, la psychopathologie, la biologie, l’hygiène, et bien sûr la santé publique, et d’autres encore.
Pourquoi le choix du CRFPE pour votre service sanitaire ?
Nous avons visé un public qui nous ressemble, en l’occurrence des étudiants. De plus, on trouvait ça intéressant de faire de la prévention sur des futurs professionnels. En tant qu’infirmières, nous serons peut-être amenées à travailler en collaboration avec des Professionnels de la petite enfance au cours de notre carrière.
Que pouvez-vous nous dire de vos impressions quant à l’accueil que vous avez reçu ?
Le personnel était très accueillant, souriant et bienveillant. Les professionnels étaient au courant de notre arrivée, et nous ont bien encadré. Le cadre est convivial et propice au travail. Notre “tutrice” de service sanitaire, Nathalie RHARBI, était impliquée. Elle nous a accompagné tout au long de notre service sanitaire en restant toujours à notre disposition si nous avions besoin d’aide, ou si nous avons une question.
Parlons de votre thématique « les gestes qui sauvent ». Pourquoi ce choix ?
Lorsque nous sommes arrivées au CRFPE, on nous a informé que c’était la première fois pour eux que des futurs professionnels de santé venaient pour un service sanitaire. On leur a donc expliqué notre présence et le rôle qu’on allait jouer. La population cible qui nous a été attribuée pour nos actions de prévention est la promotion EJE 23-26. Nous devions donc déterminer la problématique en fonction des besoins de cette promotion.
Pour cela, on a réalisé un questionnaire sur les grands problèmes de santé publique. On a par exemple fait des questions liées aux addictions, à l’alimentation, au sommeil, à la santé mentale, aux soins d’urgence, … Après analyse des résultats du questionnaire “les gestes qui sauvent” était la problématique qui revenait le plus. En effet, on a pu remarquer que les étudiants EJE étaient peu informés sur les gestes de premier secours ou faisaient directement recours à une tierce personne, qui est selon eux , était “plus compétente”.
Néanmoins, nous avons trouvé important de travailler sur cette problématique, car en tant que futurs infirmières nous avons trouvé primordial que les futurs EJE sachent réagir en situation d’urgence, notamment auprès des nourrissons et des enfants. Ainsi nous avons axé notre action sur les soins d’urgence des enfants.
Pouvez-vous nous donner 3 cas de « gestes qui sauvent » en situation professionnelle ?